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Blog de Villedaixenprovence.fr
9 mars 2014

LES AIXOIS PARLENT AUX AIXOIS - Maryse vs Salima : un clash etdu trash dans la droite aixoise

Maryse vs Salima : un clash etdu trash dans la droite aixoise
AIX-EN-PROVENCE 

La maire sortante s'en prend violemment à la colistière de Bruno Genzana

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				Elections Municipales - Maryse vs Salima : un clash etdu trash dans la droite aixoise - 1

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    Elections Municipales - Maryse vs Salima : un clash etdu trash dans la droite aixoise - 1

 

C'est sur la base, entre autres, de propos du même acabit contre ses adversaires que le Conseil d'État avait décidé d'annuler l'élection de Maryse Joissains en 2008. Et si la maire UMP sortante, candidate à sa propre succession, répète à l'envi que la franchise est sa marque de fabrique, il y a parfois des moments où, pour éviter que le débat politique ne s'échoue au niveau de la mer, il vaudrait mieux avoir recours aux vertus civilisatrices de l'hypocrisie.

Mais Maryse Joissains restera Maryse Joissains. Avec ses éléments de langage bien à elle. "Ils sont nuls, archi-nuls", dit-elle de ses adversaires depuis le début de cette campagne. Elle l'a donc répété volontiers à un journaliste du Point, qui a dressé le portrait d'une "Calimity Jane" cette semaine. Elle ne cache pas non plus son inimitié pour Salima Saa, conseillère de l'UMP et ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy, qui fait équipe avec Bruno Genzana (UDI). "Mais elle est nulle, Mme Ta ! (Une Maryse Joissains en colère rebaptise aussi volontiers les gens). Et puis, c'est une allumeuse, elle a fait de l'oeil à mon mari. Si je dois fusionner avec les autres listes au second tour, je ne la prendrai pas !", déclarait-elle encore à l'hebdomadaire.

Après les "petits bras" du président Hollande, le sourire "idiot" de la ministre de la Culture, "la tête de piaf" de Manuel Valls, Maryse Joissains y va des jugements de vertu dans son propre camp politique même s'il existe une véritable adversité au plan local. "Je ne puis être qu'attristée par les propos orduriers et diffamatoires que Maryse Joissains a proférés à mon encontre, répliquait Salima Saa dans un communiqué. Non pas attristée pour moi, mais pour elle. Maryse Joissains a perdu pied, elle se trompe de langage, et elle se trompe d'adversaire. Elle ferait mieux de concentrer ses attaques sur les candidats de gauche".

Réclamant "un peu de dignité", Salima Saa revendique toujours son attachement à l'UMP, même si elle a dû se mettre en congé du parti puisque c'est Maryse Joissains, en sa qualité de sortante, qui porte l'investiture. "Comment la maire sortante, qui démontre à 72 ans qu'elle n'a plus aucune maîtrise de ses nerfs, qu'elle n'est plus capable de la moindre retenue, peut-elle être encore capable de gérer la mairie d'Aix?", interroge-t-elle. Et d'y voir la confirmation de l'argumentaire qui appuie depuis l'origine, la présence de la liste Genzana (UDI)-Chorro (UMP) au premier tour : "Le temps de Maryse Joissains est passé, et elle ne peut plus ni représenter, ni faire gagner la droite dans notre ville. On ne peut plus autoriser ce genre de propos hystériques et orduriers".

À Aix, ils relèveraient presque d'une tradition dans les campagnes municipales, réglée comme une horloge : c'était fin février 2008 qu'était apparu le tract aussi immonde qu'anonyme qui visait François-Xavier de Peretti et ses colistiers. Et qui avait conduit à l'annulation de l'élection.

 

Alexandra Ducamp

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